Je connaissais l'auteure que j'aime beaucoup de "La ferme africaine" (merveilleusement adpatée par Sydney Pollack, avec M. Streep et R. Redford) qui raconte ses années passées au Kenya au début du 20ème siècle.
Cette tranche de vie africaine où elle règnait sur une ferme et une plantation de café lui fit découvrir des payasages et une faune extraordinaire mais aussi et surtout l'âme noire. Elle devriendra vite une défenseuse des droits dûs aux africains en luttant contre les préjugés raciaux des colons anglais.
"Les Noirs, en effet, sont en harmonie avec eux-mêmes et leur entourage, intégrés à la nature… Dès que j'ai connu les Noirs, je n'ai eu qu'une pensée, celle d'accorder à leur rythme celui de la routine quotidienne que l'on considère souvent comme le temps mort de la vie... Ils entrèrent dans mon existence, comme une sorte de réponse à quelque appel de ma nature profonde."
Ce n'est que très récemment que j'ai découvert quelques peintures de Karen Blixen qui avait suivi des cours à l'Académie royale des beaux-arts de Copenhague et à Paris.